13-07-2017 Réglementation
Perturbateurs endocriniens : une définition européenne restrictive
Les États membres de l’Union européenne ont adopté mardi 4 juillet une définition commune des perturbateurs endocriniens.
Ces substances chimiques que l’on trouve un peu partout dans notre environnement sont soupçonnées d’interférer avec le système hormonal et d’être à l’origine de maladies aussi diverses que le cancer du sein, le diabète, l’obésité, l’infertilité, les troubles du comportement…
Ce vote est passé à la faveur d’un revirement de la France. En effet, après six votes négatifs depuis un an aux côtés de la Suède et du Danemark, la France s’est finalement alignée sur la définition réglementaire proposée par la Commission européenne.
Celle-ci est loin de faire l’unanimité. De nombreux scientifiques et représentants d’organismes environnementaux estiment en effet que le niveau de preuves exigées pour établir la nocivité d’un perturbateur endocrinien est bien trop élevé. Celles-ci ne garantissent pas « un haut niveau de protection en matière de santé et d’environnement », accusent trois sociétés savantes d’endocrinologie (l’Endocrine Society, la Société européenne d’endocrinologie et la Société européenne d’endocrinologie pédiatrique) dans une lettre adressée le 17 juin aux ministres des 28 États membres de l’Union européenne.
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