28-09-2018 Attitudes de consommation
L’autocontrôle alimentaire pourrait-il être dû à une structure cérébrale particulière ?
Certaines personnes semblent plus aptes que d’autres à choisir des aliments plus sains comme le saumon grillé et les légumes cuits à la vapeur plutôt que le poulet frit et le macaroni au fromage.
Les scientifiques ont appris que les différences dans la structure du cerveau peuvent jouer un rôle dans la capacité d’une personne à faire des choix alimentaires plus sains.
Au cours d’une série d’expériences où des sujets se sont vus présenter divers choix alimentaires dans différentes circonstances et où des scintigraphies cérébrales ont été effectuées et analysées, les chercheurs ont constaté qu’il existe des différences structurelles dans deux régions clés du cerveau qui peuvent prédire la capacité d’une personne à exercer une maîtrise de soi sur ses choix diététiques.
Plus précisément, les résultats ont révélé que les personnes qui exerçaient une plus grande maîtrise d’elles-mêmes avaient plus de volume de matière grise dans le cortex préfrontal ventromédial et le cortex préfrontal dorsolatéral. Cela ne veut pas dire que si le cerveau d’une personne est branché pour l’amener à avoir moins de maîtrise de soi, il n’y a rien à y faire. Les chercheurs affirment que les régions du cerveau peuvent changer avec le temps et que d’autres recherches pourraient porter sur des méthodes pour aider les gens à améliorer leur maîtrise de soi en ce qui concerne leurs choix alimentaires et leurs habitudes alimentaires.
Schmidt L et al (2018). Neuroanatomy of the vmPFC and dlPFC Predicts Individual Differences in Cognitive Regulation During Dietary Self-Control Across Regulation Strategies. Journal of Neuroscience 20 June 2018, 38 (25) 5799-5806.