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Actualités Recherche et Développement

30-06-2023 Recherche et Développement

Brocoli : des tiges et des feuilles recyclées en protéines « propres » pour l’industrie

brocoli

Jusqu’à 80 % des brocolis sont gaspillés lors de la récolte et laissés dans les champs une fois que les têtes sont enlevées pour la vente. Rien qu’au Royaume-Uni, plus de 600 000 tonnes de masse végétale de brocolis sont actuellement gaspillées. Un nouveau projet, SUSPROT, consiste à récolter les tiges, les pédoncules et les feuilles de brocoli, qui seraient autrement laissés dans les champs, et à les recycler pour en faire un ingrédient protéique alternatif pour les fabricants de produits alimentaires et de boissons.

Le projet se compose de deux parties distinctes : la récolte des tiges, des tiges et des feuilles de brocoli et la production de protéines alternatives. Après la récolte du brocoli et la livraison des têtes sur le marché, UPP, une entreprise qui développe des automates de récolte,  récupère les 80 % restants (tige, pédoncule, feuilles) pour la fabrication de protéines. La protéine obtenue sera peu coûteuse, peu polluante et très nutritive et pourra servir d’alternative « plus durable » aux protéines de pois ou de soja. En effet, le projet SusProt estime que la production de protéines de brocoli est quatre fois moins gourmande en carbone que celle de protéines de pois.
UPP affirme que la protéine de brocoli peut être utilisée dans une variété d’aliments et de boissons, et se prête bien aux keftas, saucisses et hamburgers à base de plantes, ainsi qu’aux smoothies, soupes et ragoûts, offrant au consommateur final une solution d’aliments et/ou de boissons enrichis en protéines propres.
La protéine de brocoli présente des notes secondaires de moutarde et de vert, caractéristiques des brassicacées, qui, bien qu’elles ne posent pas de problème, doivent être associées aux bons ingrédients pour garantir une saveur équilibrée.

Le projet SusProt se poursuivra jusqu’à la fin du mois de décembre 2024 et évaluera également le potentiel d’extension à d’autres cultures non utilisées. Des entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons testeront et évalueront les protéines et autres extraits en vue de leur utilisation dans leurs produits.

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