Depuis quelques années, l’aspartame en prend pour son grade. En 2011, deux études indiquant un risque de cancer et d’accouchement prématuré lié à cet édulcorant, utilisé – que ce soit dans son café ou dans l’industrie, notamment les sodas « diet » ou « light » – pour son pouvoir sucrant (200 fois plus important que celui du sucre de table, le saccharose, dont on connaît bien les méfaits), ont soulevé en France une tempête médiatique.
Au point que l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a dû engager une réévaluation de cette molécule. Ses conclusions se voulaient rassurantes : en respectant une dose journalière admissible (DJA) de 40 mg/kg de poids corporel et par jour, l’aspartame serait sans danger.