18-09-2017 Economie & Marchés
La révolution numérique, une chance pour la filière agroalimentaire
Numérique, digital, objets connectés, big data, impression 3D, robotisation, cobotisation, intelligence artificielle… : autant de mots qui semblent devoir façonner l’entreprise du futur.
Les fonctions de « Head of Digital » ou de CDO ( Chief Digital Officer ) font désormais partie de l’organigramme des grands groupes. Qu’ils soient directeurs, managers ou consultants, ils martèlent à juste titre que la digitalisation – ou numérisation – est un ensemble d’outils qui doivent être réfléchis et articulés au service d’un objectif de transformation de l’entreprise, d’innovation de modèle d’affaires, et d’évolution de métier, et non comme un objectif en soi, qui n’aurait pour seul but que le benchmarking de pratiques de concurrents.
Ce que l’on nomme numérisation recouvre des actions et des outils différents. Elle ne doit pas être envisagée comme un bloc mais bien comme un ensemble d’éléments, pas forcément tous pertinents pour une PME donnée, dans une situation donnée. Une entreprise qui l’utiliserait comme un objectif défensif en soi, parce que ses concurrents ou d’autres entreprises l’ont déjà fait, risque de n’en recueillir aucun fruit.
Nécessaire évolution des business models
En revanche, une réflexion sur la transition numérique qui viendrait appuyer une évolution pensée et choisie du business model de l’entreprise peut se révéler un levier de croissance majeur pour l’entreprise.