05-11-2015 Non classé
La betterave à sucre s’attaque à la pétrochimie
La betterave à sucre ? Un tubercule sans grand intérêt esthétique mais qui peut se targuer d’être à l’origine d’une industrie vieille de plus de deux cents ans. Une longévité qui ne l’empêche évidemment pas d’innover et aujourd’hui la majorité du bioéthanol français est produit à base de betterave sucrière. Cette destinée alcoolique ne sied pourtant pas aux betteraves néerlandaises. Le bioéthanol n’apporte que peu de valeur ajoutée aux tubercules et une coopérative néerlandaise espère démultiplier les usages, et les profits, en misant sur la biochimie.
Première destination de choix pour une petite partie des betteraves récoltées depuis le début du mois d’octobre : les plastiques biosourcés à base de sucre. Ces plastiques ont émergé il y a déjà plusieurs années et en sont à leur deuxième génération. Plus résistants et issus de processus industriels maîtrisés, ces plastiques s’insèrent de plus en plus dans nos produits quotidiens et les différents producteurs de saccharoses sont habitués à traiter avec des entreprises chimiques.