20-05-2014
Des propositions pour l’avenir des centres techniques
La loi d’orientation agricole 2006 a clarifié le paysage des centres techniques agroalimentaires, en instaurant le système de labellisation-qualification en ITAI (Instituts techniques agro-industriels). Depuis, l’Actia joue le rôle de structure nationale de coordination de ces instituts. A ce titre, elle a signé en avril une convention d’objectifs avec le ministère de l’Agriculture fixant le cadre opérationnel des missions d’intérêt général mises en œuvre par les quinze instituts qualifiés ITAI* pour la période 2014-2020. Une signature placée par l’Actia, sous le signe de la compétitivité, avec « l’innovation, la recherche et le transfert technologique positionnés comme un atout de cette reconquête », déclare Laurent Spanghero, président de l’Actia.
[…]
Dans un contexte contraint, « on ne peut pas se permettre l’empilement de structures et la dispersion, il faut garder les structures les plus efficaces et les fédérer tant au niveau national que régional », souligne Didier Majou. Atteindre cette taille critique à l’instar de Campden au Royaume-Uni ou de TNO aux Pays-Bas passe par des regroupements. « Dans une dizaine d’années, il faut que nous ayons sept à huit instituts de taille européenne », indique-t-il. La dernière évolution date de janvier 2013. Actilait et Adria Normandie ont alors fusionné pour créer Actalia, spécialiste du lait, de la sécurité sanitaire et de la nutrition, un institut fort de 200 collaborateurs. D’autres projets de ce type sont en cours de préparation.